L’origine du « Spidol » remonte à l’époque de la fondation de l’abbaye d’Echternach par le moine-missionnaire anglo-saxon Willibrord (698). L’Hospice qui fut créé alors était destiné à l’accueil des pèlerins, puis des malades et des nécessiteux. Il figure parmi les plus anciens de son genre dans l’espace entre Meuse et Rhin.

Au début du 13e siècle, un bourgeois d’Echternach fonda un nouvel hospice au pied de l’église paroissiale. Celui-ci dépendait toujours de l’abbaye et fut placé sous la protection de saint Georges.

Au 18e siècle, l’administration de l’hospice fut confiée à la commune qui institua à cet effet une commission composée de cinq membres. Dès lors, les sœurs du couvent des Borroméennes prenaient soin des malades et des personnes âgées. Comme, vers 1900, l’hôpital ne répondait plus aux exigences croissantes de soins et d’hygiène, le conseil communal fit construire un nouveau bâtiment à l’emplacement actuel. Vers la fin de la Grande Guerre, ce bâtiment abrita passagèrement un hôpital militaire, puis fut inauguré officiellement en 1919.

Après la deuxième guerre mondiale, l’hôpital fut rénové, mais, au début des années cinquante, le département de chirurgie et la maternité furent abandonnés et les sœurs borroméennes quittèrent Echternach. A la fin du siècle dernier, le bâtiment fut entièrement transformé et l’ancien hospice se transforma en centre intégré pour personnes âgées.